Montréal, le 23 septembre 2020. – La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) accueille positivement les propositions présentes dans le discours du Trône du gouvernement fédéral. Plusieurs rejoignent des revendications de longue date de la centrale telles que la mise en œuvre d’un régime universel d’assurance médicaments, des investissements annoncés dans les énergies propres et renouvelables, ainsi que la volonté de taxer les géants du web pour ne nommer que ceux-là.

Parmi les engagements annoncés, la FTQ salue l’intention du gouvernement de mettre l’accent sur la création d’emplois avec le lancement d’une campagne à cet effet et d’une série de mesures visant à soutenir les entreprises, notamment les PME. Devant une reprise économique qui s’annonce anémique, les travailleurs et les travailleuses en chômage pourront compter sur un programme d’assurance bonifié, ainsi que sur une prestation canadienne de relance économique. Enfin, le gouvernement dénote un grand sens des responsabilités en allant chercher les revenus nécessaires pour financer ses dépenses auprès des plus riches.

« Il faut saluer le plan de travail du gouvernement libéral qui répond à des années et à des mois de représentations du mouvement syndical et de la société civile auprès des différents gouvernements. Ça fait longtemps que nous invitons les gouvernements à une plus grande concertation et à un véritable dialogue social, nous ne pouvons que nous réjouir d’être enfin entendus. Cependant, le défi reste grand et il va falloir que tous ces engagements se concrétisent, se réalisent et que ce ne soient pas que des vœux pieux », déclare le secrétaire général de la FTQ, Denis Bolduc.

« La FTQ salue l’intention du gouvernement de mettre sur pied un plan d’action pour aider les femmes à intégrer le marché du travail ou à se maintenir en emploi. Aussi, il faut applaudir la décision du gouvernement de s’inspirer du modèle québécois en ce qui a trait aux services de garde. Un programme qui a fait ses preuves et qui a permis à des milliers de Québécoises de faire un retour sur le marché du travail », ajoute le secrétaire général.

« Enfin, le gouvernement fédéral doit prendre garde à la tentation de s’immiscer dans les champs de compétences des provinces, dont la santé. À ce chapitre, Ottawa doit prévoir le retrait du Québec de certains programmes avec pleine compensation », conclut Denis Bolduc.

La FTQ, la plus grande centrale syndicale au Québec, représente plus de 600 000 travailleurs et travailleuses.