Shell : Plusieurs travailleurs et travailleuses de la construction risquent de perdre leur emploi
Publié le 28 janvier 2010
La FTQ-Construction ajoute sa voix à la FTQ et au Syndicat canadien des communications, de l’énergie et du papier (SCEP) pour dénoncer la fermeture de la raffinerie Shell de Montréal. Cette fermeture met en péril la sécurité énergétique du Québec et risque d’entrainer des hausses de prix à la pompe pour les travailleurs et travailleuses du Québec.
Une raffinerie rentable
Pour Jean-Claude Rocheleau, président du syndicat local, c’est la consternation. « Nos membres s’expliquent bien mal cette décision, la raffinerie est rentable et elle pourrait le devenir encore davantage. Le renversement du pipeline qui relie le Québec et l’Ontario nous permettrait de raffiner le pétrole de l’Ouest canadien. L’entreprise doit évaluer cette possibilité. Stratégiquement, nous croyons que Shell ne peut se passer de Montréal. Cette fermeture est définitivement une mauvaise décision d’affaires. »
Québec doit s’impliquer dans le dossier
« Nous allons faire les représentations qui s’imposent auprès des gouvernements notamment pour favoriser le rachat partiel ou total de la raffinerie. Nous avons l’intention de rencontrer le ministre Gignac rapidement pour que des actions soient prises en vue de maintenir les opérations de la raffinerie de Montréal », a conclu Joseph Gargiso, vice-président administratif du SCEP.
Plusieurs membres de la FTQ-Construction vont perdre leur emploi
En effet, c’est près de 100 membres des syndicats affiliés à la FTQ-Construction qui seront affectés par une fermeture de la raffinerie de Montréal. Les électriciens et électriciennes de la FIPOE seront les plus touchés avec une perte d’approximativement 60 emplois. Des membres de l’AMI et du local 791 subiront également les effets de la fermeture. De plus, lors de « shutdown », lorsque la raffinerie est fermée à des fins d’entretiens, c’est en moyenne entre 400 et 600 travailleurs et travailleuses des différents métiers de la construction qui y travaillaient.
ED/