Les quelque 300 représentants syndicaux de chaque association syndicale formant l’Alliance étaient présents le 29 juin à Montréal à une assemblée extraordinaire pour faire le point sur l’état des négociations des conventions collectives dans l’industrie de la construction.

Ils sont venus de tous les coins du Québec pour entendre les membres de leur Comité central de négociations et connaître la suite des choses afin d’en arriver à des ententes négociées dans les quatre secteurs de l’industrie de la construction et leur tronc commun (carte Médic-Construction et régime de retraite).

Une partie du chemin est complétée

(Le 29 juin 2010) Une entente de principe est intervenue entre l’Alliance syndicale et l’Association des constructeurs de routes et grands travaux du Québec (ACRGTQ) sur la base des recommandations du conciliateur nommé par le ministre du Travail pour le renouvellement de la convention collective des 35 200 travailleurs et des 2 257 employeurs oeuvrant dans ce secteur.
Cette entente, qui porte sur les clauses générales, est cependant conditionnelle à la négociation des dispositions particulières de chaque métier, spécialité ou occupation et à celles touchant la carte Médic Construction (assurances) et la retraite. Le processus de négociation aux tables particulières s’enclenchera au cours des prochains jours.

05072010

Rien ne va plus dans les autres secteurs

Dans les trois autres secteurs, les négociations demeurent très difficiles. Il existe toujours un écart très important entre les parties. Mais plus les employeurs tardent à conclure des ententes, plus les pertes sont importantes pour les travailleurs, car on le sait, il n’y a pas de rétroactivité dans la construction. La Loi l’interdit.Depuis l’expiration des conventions collectives en avril 2010, l’Alliance estime que les travailleurs ont été privés de quelque 40 millions de dollars en augmentation de toutes sortes au cours des mois de mai et juin : une perte de 55 $ par semaine pour chaque travailleur. Et ça continue d’augmenter tous les jours. C’est pour cette raison, qu’il faut que ça cesse ! Vos employeurs doivent s’en mêler !

Faut que ça se règle ! Le signal s’en vient !

Demandez à vos employeurs d’intervenir auprès de leurs associations patronales respectives pour passer le message suivant :
• Les négociateurs patronaux doivent ouvrir les discussions pour chercher
la conclusion d’une entente.

• L’Alliance syndicale ne déclenchera pas de grève générale si des progrès significatifs sont enregistrés lors des négociations.

• Le recours à une grève entraînera pour les employeurs un coût supérieur à celui d’un règlement rapide. Nous voudrons rattraper les sommes que nous perdons chaque semaine et ce, depuis l’expiration de nos conventions.

ED/