Le professeur au département de Relations industrielles à l’Université Laval, Jean Sexton, déplore le projet de loi 33 déposé par la ministre du Travail Lise Thériault visant entre autre à abolir le placement syndical.

Dans une entrevue d’une trentaine de minutes accordée le 28 novembre dernier à la station Radio X de l’Abitibi, il explique les problématiques entourant la fin du placement syndical. L’entrevue intégrale est disponible en cliquant ici. La FTQ-Construction vous invite à écouter l’entrevue pour bien comprendre l’enjeu du projet de loi.

Depuis plusieurs années, M. Sexton analyse les relations de travail au Québec dans l’industrie de la construction. Dans le journal de la communauté universitaire l’an dernier, il relate:

«Les gens ont vite réalisé que si on fermait les bureaux de placement syndicaux, tous les chantiers fermaient. Les placements syndicaux, qui existent partout en Amérique du Nord, sont le nerf de la guerre, source première du pouvoir de négociation des syndicats. Si on demande à un ou plusieurs corps de métiers de fermer leur bureau syndical, les syndiqués ne voudront plus travailler. L’industrie de la construction se composant d’une succession de groupes de métiers, il s’agit que l’un d’eux se mette en grève, les ferrailleurs par exemple, pour que le chantier ne démarre pas. C’est très clair.»

L’entrevue intégrale au journal est disponible en cliquant ici.