Le jeudi 9 août 2007 – L’équipe de la FTQ-Construction est de retour après deux semaines de vacances et entame avec énergie une nouvelle saison. Pour marquer le pas, la tournée provinciale s’est arrêtée en Abitibi-Témiscamingue mardi soir, région où la FTQ-Construction détient un taux de représentativité majoritaire.

 

 

Reynald Frenette, président du Comité d’action syndicale de la région, dirigeait l’assemblée de mardi soir à Val d’Or. La rencontre a été riche de plusieurs interventions des membres concernant, entre autres, les nouvelles conventions collectives.

Sous le signe de l’union
Jocelyn Dupuis, directeur général de la FTQ-Construction, a insisté sur l’importance du mouvement syndical dans l’industrie de la construction pour le maintien et l’amélioration des conditions de travail des travailleurs. Le leader syndical mentionne que la FTQ-Construction ne se positionne pas en faveur d’un monopole syndical, mais favorise plutôt une force syndicale unique dans l’industrie de la construction. «Une force qui permettrait aux travailleurs et aux travailleuses d’exercer véritablement un juste rapport de force», mentionne-t-il.

 

Si l’industrie de la construction se porte bien à l’heure actuelle, il faut rappeler qu’il n’en a pas toujours été ainsi. Nombreux sont ceux et celles qui se souviendront des coups bas portés au mouvement syndical dans les années 1980, alors que la crise économique fait rage. L’année 2007 se clôturera avec 122 millions d’heures travaillées, plaçant ainsi l’Alliance syndicale en position de force pour les dernières négociations. Ils avaient le mandat de défendre les droits des travailleurs et d’aller chercher des gains, tel n’a pas été le cas.

L’Alliance perd la face
La FTQ-Construction a toujours négocié les conventions collectives par le passé et s’est toujours souciée d’obtenir le maximum possible pour les travailleurs et les travailleuses. La FTQ-Construction est un acteur principal en ce qui concerne les nombreux avantages sociaux, les salaires, les conditions de travail dont jouissent aujourd’hui l’ensemble des salariés de la construction.

 

Dès le début, la FTQ-Construction a dénoncé l’Alliance syndicale et contesté sa légitimité à négocier pour l’ensemble des travailleurs et des travailleuses de la construction. Rappelons que la FTQ-Construction représente 44% de l’ensemble des salariés, et qu’elle détient un taux de représentativité majoritaire dans plusieurs métiers et régions.

Certes, les augmentations de salaire ne sont pas à négliger pour les salariés, cela va de soi. Cependant, le monétaire constitue généralement ce qu’il y a de plus facile à négocier et c’est la seule chose que l’Alliance a réussit à obtenir, au détriment de nombreuses autres conditions de travail, en raison de son manque d’expérience et de son insouciance.

Jocelyn Dupuis a terminé sur cette note: «La base du syndicalisme est de s’unir et non de se diviser».

 

Fonds de formation de l’industrie de la construction (FFIC)
Louis-Marie Lepage, agent de promotion du FFIC, a souligné le franc succès du Fonds pour l’année en cours : près de 15 000 travailleurs et travailleuses ont opté pour le perfectionnement et le recyclage en 2007! C’est du jamais vu!

La FTQ-Construction considère que la formation et le perfectionnement sont tout à l’avantage des travailleurs et des travailleuses : elle est un acteur principal quant à l’expertise de la main-d’oeuvre de l’industrie de la construction au Québec. Les travailleurs sont nombreux à l’avoir compris. D’ailleurs, afin d’augmenter l’accessibilité des cours, le FFIC a dévoilé les nouveaux incitatifs qui seront en vigueur jusqu’en 2010. Une multiplicité de cours seront offerts encore cette année. Pour de plus amples renseignements, contactez votre section locale ou encore Louis-Marie Lepage au 418 628-2311.

 

 

SST : le bitume qui chauffe
Si l’industrie de la construction représente 4% de l’ensemble de la main d’œuvre québécoise, elle est pourtant responsable de 18% des accidents du travail à survenir dans la province. François Patry, directeur du service santé et sécurité du travail, s’est exprimé hier soir sur un dossier chaud dans la région de l’Abitibi-Témiscamingue.

Depuis un peu plus de deux ans, les travailleurs de l’asphalte dans la région sont victimes de problèmes de santé en pleine période de travail : perte d’appétit, irritation de la gorge, problèmes respiratoires, etc. L’hiver, ces malaises disparaissent lorsque les travailleurs ne sont plus en contact avec le bitume. On ne connaît pas les causes de ces troubles de santé pour l’instant. Depuis plusieurs mois, le dossier traîne en longueur : des plaintes ont été faites, les travailleurs ont été vus par un médecin de la régie de la santé de la région, la CSST a actuellement le dossier en main.

Malgré tout, le dossier stagne et ces problèmes commencent à inquiéter sérieusement les travailleurs. François Patry annonçait mardi soir que la FTQ-Construction prenait le dossier très au sérieux et avait déjà entamé des démarches pour cela se règle. La FTQ-Construction est prête à bouger et tout sera mis en œuvre pour protéger la santé des travailleurs.

Avantages sociaux : des pertes sur toute la ligne
Serge Dupuis, directeur de la formation professionnelle et des avantages sociaux, a tenu à faire un petit rappel quant aux dommages causés dans le régime d’avantages sociaux suite aux dernières négociations. Il indiquait qu’il sera probablement impossible de bonifier l’assurance salaire ainsi que l’assurance vie aux travailleurs et aux travailleuses de la construction, comme souhaitaient le faire les membres du comité des avantages sociaux à la CCQ.

En effet, puisque l’Alliance n’a négocié aucune somme allouée au régime d’avantages sociaux pour les deux prochaines années, l’argent manque, même pour maintenir à flot le régime. Il faut aussi compter la hausse fulgurante des prix de certains médicaments en raison du dégel consenti par le gouvernement, coûts qui devront être assumés par le régime.

Banque Laurentienne
La Banque Laurentienne est la seule banque au Québec où les employés sont membres d’une accréditation syndicale unique… à la FTQ! Le programme Complicité a été développé pour les travailleurs et les travailleuses membres de la FTQ ainsi que les membres de leur famille.

Mesdames Johanne Jobin et Christiane Perreault de la Banque Laurentienne ont présenté à l’assemblée de mardi soir les détails de ce partenariat. Les travailleurs syndiqués pourront bénéficier d’avantages financiers des plus intéressants, notamment quant aux frais bancaires et aux prêts hypothécaires. De plus, la carte de crédit Complicité est offerte gratuitement aux travailleurs et aux travailleuses syndiqués de la FTQ, lesquels pourront bénéficier de ses avantages, tels que la ristourne de 2%. Pour plus de renseignements sur le partenariat Complicité avec la Banque Laurentienne, contactez une succursale près de chez-vous : des professionnels syndiqués se feront un plaisir de vous informer.

MM/

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