La FTQ-Construction demeure la plus importante association syndicale du secteur de la construction et accroit son nombre de membres au terme de la période de maraudage et de vote.

À la suite du dévoilement des résultats du scrutin syndical par la Commission de la construction du Québec (CCQ), la FTQ-Construction représente désormais 1500 nouveaux membres. Avec les départs, il s’agit d’une variation positive de 1 %.

Par ailleurs, en raison de la présence d’une ligne de piquetage par les grévistes de la CCQ et par solidarité syndicale, la FTQ-Construction et d’autres centrales syndicales ont choisi de ne pas assister au dévoilement officiel des résultats.

Lors d’un point de presse à la suite du dévoilement, le directeur général de la FTQ-Construction, Yves Ouellet s’est réjoui des résultats. «La démocratie a parlé et nous sommes satisfaits des résultats. La stratégie du gouvernement du Québec pour tenter de nous discréditer en lançant des allégations de toutes sortes n’a pas fonctionné. Nous allons continuer à défendre nos droits, à créer des conditions gagnantes pour les travailleurs et travailleuses et à réagir à chaque fois que le gouvernement ou un employeur posera un geste inacceptable au détriment de nos membres», a déclaré M. Ouellet.

«Nous aurons le Plan Nord à l’œil au cours des prochains mois pour s’assurer du respect de nos conventions collectives. Par ailleurs, la Loi 33 est une mauvaise loi et nous allons continuer notre combat pour la modifier. Nos membres nous envoient aujourd’hui un message clair sur cette question et nous allons poursuivre nos démarches auprès du Bureau international du travail à cet effet. Enfin, nous poursuivrons la création d’une nouvelle structure pancanadienne, le Conseil canadien des syndicats de la construction», a ajouté le président de la FTQ-Construction, Arnold Guérin.

Alors que la convention collective arrive à échéance l’an prochain, les deux porte-parole syndicaux ont rappelé leur priorité pour les négociations. «Notre priorité pour les négociations sera de créer un fonds pour aider nos membres lorsqu’ils sont en situation d’assurance-emploi. Un autre point essentiel est la santé et la sécurité de nos membres. C’est inacceptable que le sang des travailleurs et travailleuses continue de couler sur les chantiers», ont conclu MM. Ouellet et Guérin.