La direction de la FTQ-Construction se dit prête à travailler avec le nouveau gouvernement. Hier, les Québécois et Québécoises ont élu un gouvernement du Parti Québécois minoritaire. Le plus important syndicat de la construction débutera des rencontres avec les députés de l’Assemblée nationale.

Trois enjeux seront sur la table : la santé et la sécurité au travail, la référence de main-d’œuvre dans la construction et l’intégration des travaux de machinerie de production à la Loi sur la construction.

D’abord en santé et sécurité au travail, la FTQ-Construction exigera la promulgation des articles 204 à 215 de la Loi sur la santé et la sécurité. Ces articles permettront la création d’un poste de représentant en santé et sécurité sur les chantiers de plus de 25 travailleurs et travailleuses de même que la mise sur pied de comités de chantier fonctionnels.

Ensuite, en raison de l’adoption de la loi 33 par l’ancien gouvernement, des précisions importantes devront être apportées dans le règlement sur la référence de main-d’œuvre qui découle de la loi. Entres autres, la FTQ-Construction demande de s’assurer que les syndicats puissent poursuivre lors rôle en matière de relation de travail. Par exemple, les syndicats en construction doivent avoir la possibilité de suggérer des noms de travailleurs et travailleurs directement avec les entrepreneurs.

Enfin, les travaux de machinerie de production devront être assujettis par la Loi sur la construction, selon la FTQ-Construction. Présentement, des compagnies profitent de la main-d’œuvre qualifiée grâce aux cotisations découlant des conventions collectives de l’industrie de la construction, mais refusent de cotiser elles-mêmes à la formation.