Foreurs et boutefeux en construction, c’est à l’AMI que ça se passe!
Publié le 8 janvier 2009
Le jeudi 8 janvier 2009 – L’AMI multiplie les initiatives dans le but de défendre au meilleur les intérêts des travailleurs et des travailleuses de la construction. Regroupés au sein de l’Association des foreurs et des boutefeux en construction du Québec (AFBCQ), les foreurs et les boutefeux prennent en main l’avenir de leurs occupations exclusives et se donnent les moyens de leurs ambitions.
Pas à pas…
En 2006, l’AMI se dotait d’un secteur professionnel, répondant ainsi à une demande émanant des certaines occupations désirantes de se regrouper au sein d’une association. C’est dans cette foulée que l’AFBCQ est alors fondée. Au printemps 2008, un comité consultatif, doté d’un mandat d’orientation et de développement, est aussi créé au sein de l’association.
«Aujourd’hui, via l’AFBCQ, l’AMI est maintenant membre corporatif de la Société d’Énergie Explosive du Québec (SEEQ), d’annoncer fièrement Roger Martin, directeur du secteur professionnel à l’AMI. C’est une bonne nouvelle pour les foreurs et les boutefeux qui seront certainement les premiers à bénéficier de cette association.»
Et la SEEQ, c’est quoi?
La SEEQ est un organisme à but non lucratif qui regroupe les fabricants ainsi que les utilisateurs d’énergie explosive. Depuis près de trente ans, elle veille à promouvoir l’utilisation de l’énergie explosive sous tous ces aspects. L’art, la science, la pratique, la sécurité, la recherche et l’éducation relativement à l’énergie explosive sont les principales préoccupations qui animent la SEEQ.
Un nouvel élu au conseil d’administration
Jean-Marie Jean est président de l’AFBCQ ainsi que du comité consultatif des foreurs et des boutefeux. C’est toutefois à titre individuel qu’il a été élu directeur au conseil d’administration de la SEEQ lors de la dernière assemblée annuelle l’automne dernier.
«Ça fait déjà près de dix ans que je suis membre de la SEEQ. Mon élection au conseil d’administration n’est pas en lien avec mes fonctions syndicales. Toutefois, il m’apparaissait important que les travailleurs soient représentés au sein de cette organisation, explique Jean-Marie. C’est donc en tant que foreur et boutefeu que j’ai été élu. Ma voix sera celle des travailleurs, des gars sur le terrain qui, jour après jour, travaillent avec l’énergie explosive.»
M. Jean souligne aussi le fait que la SEEQ est régulièrement consultée sur des questions relatives à la pratique du métier: «C’est une belle tribune pour les travailleurs et pour l’AMI aussi, puisque l’AFBCQ en est maintenant membre.»
Une session d’étude qui rapporte
Tous les automnes depuis 1981, la SEEQ, en collaboration avec l’Université Laval et le ministère des Transports du Québec, organise une session d’étude sur les techniques de sautage. C’est l’occasion pour tous (travailleurs, fabricants, ingénieurs, employeurs, etc.) de parfaire ses connaissances, de se mettre au goût du jour et de se côtoyer. Autre fait intéressant, depuis 2008, cette session d’étude est admissible au Fonds de formation de l’industrie de la construction (FFIC).
C’est à l’AMI que ça se passe!
Regroupés au sein de l’AFBCQ, les travailleurs ont choisi d’unir leurs forces et d’être représentés par une équipe alerte et dynamique. L’AMI représente 65% des foreurs et des boutefeux en construction au Québec.
MM/
