Dominique Bérubé, un tuyauteur de métier, prend la tête du Local 618 de la FTQ-Construction
Publié le 1 janvier 2006
La section locale 618 a rouvert ses portes après quelques années d’absence. On se souviendra que lors de la création du Conseil conjoint de la construction, il avait été convenu que les sections locales minoritaires, soit de la FTQ-Construction, soit du Conseil provincial du Québec des métiers de la construction (International) (CPQMC-I), devaient joindre les rangs de la section locale majoritaire.
Ainsi, les sections locales des ferrailleurs, des monteurs d’acier et des tuyauteurs de la FTQ-Construction avaient fusionné avec les sections locales du CPQMC-I. Cependant, aucune section locale de l’International n’a respecté sa parole et n’a joint, en contrepartie, les sections locales majoritaires de la FTQ-Construction. Avec la mort du Conseil conjoint de la construction, la FTQ-Construction n’a donc d’autres choix que de rouvrir la section locale 618 afin de donner des services à ses membres tuyauteurs.
Dominique Bérubé, directeur du 618, s’affaire déjà à organiser la structure syndicale. Il a défini ses priorités :
1. Donner des services directs aux membres;
2. Demeurer près des travailleurs qui oeuvrent sur les chantiers;
3. Redonner le droit de parole aux tuyauteurs;
4. Redorer l’image du métier.
Selon Dominique Bérubé «Il devient urgent d’élaborer de nouveaux projets pour le métier de tuyauteur afin de ne pas se laisser dépasser par les événements. Le respect du métier doit être remis à l’ordre du jour. Notre métier ne s’exerce pas uniquement dans le secteur industriel». Toujours selon le directeur du 618 «Actuellement, des milliers de tuyauteurs sont pénalisés uniquement parce qu’ils oeuvrent dans le secteur résidentiel, commercial, institutionnel ou dans le génie civil. Il faut mettre un terme à cette pénible situation».
La section locale 618 s’activera dans les mois qui viennent à recréer « un monde solidaire » autour des tuyauteurs. La FTQ-Construction compte déjà quelques centaines de membres et il est évident que ces derniers n’ont pas fait le choix d’appartenir à la FTQ-Construction pour rien. «Les travailleurs de la construction veulent appartenir à une association syndicale forte qui s’occupe de ses membres peu importe le secteur où ils occupent. «C’est ce que nous pouvons offrir aux tuyauteurs au 618» de conclure Dominique Bérubé.
RG/
