«Les résultats de ce scrutin représentent une victoire pour la FTQ-Construction» – Jocelyn Dupuis, directeur général de la FTQ-Construction, et Jean Lavallée, président de la FTQ-Construction.
Montréal, jeudi 15 juin 2006 – C’est cet après-midi même que la Commission de la Construction du Québec a dévoilé les résultats officiels du vote d’allégeance syndicale dans l’industrie de la construction. À l’issue de cette période cruciale pour l’industrie, la FTQ-Construction se déclare très satisfaite des résultats, qu’elle considère comme une victoire.

En effet, la FTQ-Construction est l’association syndicale ayant réussi à augmenter son vote de la façon la plus significative. «Nous avons augmenté notre représentativité de plus de 2%, ce qui est important comparativement aux résultats des autres associations», affirme M. Jean Lavallée président de la FTQ-Construction. Pour sa part, Jocelyn Dupuis, directeur général de la FTQ-Construction, trace un bilan de l’échec de la coalition : « La CSN, la CSD et l’International ont annoncé le 17 mai dernier une coalition en vue des prochaines négociations pour le renouvellement de la convention collective ». Toujours selon le leader syndical : « La réponse s’est avérée claire et définitive au moment du vote. Les travailleurs nous ont fait confiance : ils ont déserté la coalition pour rejoindre les rangs de la FTQ-Construction ».

Alors que la CSN-Construction, la CSD-Construction et le Conseil Provincial – International annonçaient au départ une très forte majorité de 54%, la coalition, suite au dévoilement des résultats du scrutin, ne représente plus que 51,5% des travailleurs. «Il s’agit de la majorité certes, mais d’une majorité bien faible pour une coalition regroupant trois associations syndicales. La FTQ-Construction questionne la légitimité de cette coalition en vue des prochaines négociations de cet automne», a fait valoir Richard Goyette, directeur général adjoint de la FTQ-Construction.

La FTQ-Construction avait déjà anticipé ce mouvement des travailleurs en sa faveur et c’est dans cette optique qu’elle réclamait un élargissement des modalités de vote, notamment le suffrage via le téléphone et Internet, une augmentation du nombre de bureaux de scrutin ainsi qu’un allongement de la période de vote. Toutes ces innovations, outre quelques bureaux de scrutin supplémentaires rendus disponibles par la CCQ, lui ont été refusées, les autres associations syndicales s’y opposant farouchement. Tout était contre la FTQ-Construction pour l’obtention de la majorité, qui représente maintenant, malgré tout, 43,9% des travailleurs de l’industrie de la construction.

De ce fait, il est à mentionner que pendant les trois jours consécutifs de vote, la FTQ-Construction augmentait sa représentativité de trois quarts de un pourcent par jour, ce qui n’est pas négligeable.

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