Le mercredi 5 septembre 2007 – S’il est vrai que 2007 aura été exceptionnelle en matière de perfectionnement et de recyclage dans l’industrie de la construction, l’année 2008 s’annonce tout aussi prometteuse.

Un guide sur mesure
Tous les ans, les travailleurs et les travailleuses admissibles au perfectionnement reçoivent par la poste un guide, produit conjointement par le Fonds de formation de l’industrie de la construction (FFIC), le Plan de formation résidentiel et la Commission de la construction du Québec (CCQ), recensant l’ensemble des cours offerts relativement à leur métier ou leur occupation. Ces documents sont présentement en cours d’envoi et se retrouveront sous peu dans votre boîte aux lettres.

De façon générale, les salariés ayant un minimum de 400 heures travaillées et déclarées pour un métier ou une occupation donné au cours des 24 derniers mois ont accès aux différents programmes de perfectionnement et de recyclage.

«Le perfectionnement, c’est payant!»…
Pour l’année 2007, un peu plus de 15 000 travailleurs et travailleuses ont suivi une formation. C’est donc dire qu’environ 11,5% de la main-d’œuvre de l’industrie de la construction a opté pour la formation et le perfectionnement en une seule année, du jamais vu! Pour 2008, on s’attend sensiblement au même résultat, avec tout de même une légère hausse de l’ordre de 1% à 2% par rapport aux chiffres de l’an dernier.

Il convient de mentionner que l’industrie de la construction du Québec est l’une des plus productives en Amérique du Nord. L’excellence et l’expertise des travailleurs et des travailleuses d’ici tiennent, entre autres, aux efforts déployés pour rendre accessible à tous la formation. Pour la FTQ-Construction, la formation et le perfectionnement sont des éléments essentiels quant à l’expertise et à la compétence de la main-d’œuvre de chez-nous.

Petit historique du perfectionnement dans l’industrie de la construction
Si le FFIC, de même que le Plan de formation résidentiel, existent depuis plusieurs années, c’est véritablement à partir de 2002 que nombre d’efforts seront investis dans la promotion. Auparavant, de 2 500 à 3 000 travailleurs par an s’inscrivaient à une formation. Ce nombre s’est mis à doubler tous les ans pour atteindre les sommets que l’on connaît aujourd’hui.

Le travail des agents de promotion du FFIC de même que celui des représentants syndicaux y sont pour beaucoup dans ce franc succès. Ils se sont appliqués à faire connaître les nombreux avantages liés au perfectionnement de même que les incitatifs prévus pour encourager les travailleurs à opter pour la formation.

Parlant d’incitatifs, saviez-vous qu’un soutien financier au perfectionnement est offert aux travailleurs et aux travailleuses de la construction? Qu’une reconnaissance d’heures pour votre assurance ainsi que des crédits d’heures à l’apprentissage sont aussi possibles? Concilier le perfectionnement et les réalités sociales des travailleurs, tels que les impératifs familiaux par exemple, est tout à fait réalisable. Dans cette perspective, de nombreux incitatifs ont été créés afin d’attirer le plus grand nombre possible de candidats. D’ailleurs, une grande diversité de cours est offerte partout à travers la province.

L’ensemble des détails concernant les cours offerts pour chaque métier ou occupation, les incitatifs, les critères d’admissibilité de même que les modalités d’inscription sont fournis dans le guide que vous recevrez. Pour plus de renseignements, nous vous invitons à contacter votre section locale. Vous pouvez aussi vous adresser aux agents de promotion du FFIC de la FTQ-Construction : Louis-Marie Lepage (418-624-9479), François Patry et Serge Dupuis (514-381-7300).

MM/

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