(Montréal, le 26 août 2010) Hier matin, l’Alliance syndicale a signifié son mécontentement quant à la lenteur des négociations dans le secteur résidentiel en manifestant devant les bureaux de l’APCHQ.

Plus de 250 travailleurs se sont présentés sur place pour signifier à l’APCHQ qu’ils sont prêts à négocier et qu’une rencontre doit être tenue dans les plus brefs délais pour dénouer l’impasse.

 

DES CONDITIONS DE TRAVAIL QUI TIENNENT DEJA COMPTE DES CONSOMMATEURS

Ils ont également voulu réagir aux propos tenus par l’APCHQ un peu plus tôt cette semaine en lui répondant que le secteur résidentiel n’est pas menacé. Ce sont plutôt les conditions de travail des ouvriers qui sont menacées.

 

 

L’Alliance syndicale et les travailleurs qu’elle représente n’ont jamais remis en cause l’existence du secteur résidentiel léger.  Dans le passé, ils ont accepté d’importantes réductions dans leurs conditions de travail pour tenir compte de la capacité de payer des consommateurs :

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  • Une journée de travail de 10 heures par jour au lieu de 8.
  • Une journée de travail qui peut s’allonger jusqu’à 19 heures à temps simple.
  • Une semaine de travail qui peut atteindre 50 heures à temps simple.
  • Aucune prime, aucune rémunération à temps double.
  • Un régime d’assurances moins généreux pour la plupart des métiers.

 

MAIS SURTOUT :

  • Un taux de salaire de 10 % moins élevé que dans les autres secteurs.
  • Des augmentations salariales versées 8 mois plus tard que les autres travailleurs.

 

Les travailleurs du secteur résidentiel léger ne demandent pas la parité, ils demandent seulement à leurs employeurs de reconnaître qu’ils sont des travailleurs de la construction à part entière.

ED/

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