Jeudi, le 9 mars 2006. Les représentants de plusieurs sections locales affiliées à la FTQ-Construction se sont présentés à de nombreuses reprises sur le chantier hydroélectrique de Péribonka afin de s’assurer que les conditions de travail négociées ainsi que les règles de santé et de sécurité sont respectées sur les lieux de travail.

Bien que les travaux progressent plus rapidement que les échéanciers prévus, ce qui démontre encore une fois la compétence et le savoir-faire des travailleurs de la construction, cela ne veut surtout pas dire que tout est pour le mieux sur ce type de chantier.

En effet, la FTQ-Construction a dû intervenir, entre autres, sur des questions relatives à la santé et la sécurité du travail. À titre d’exemple, les difficultés survenues autour des travaux s’exécutant avec les ponts roulants démontrent, encore une fois, l’importance des interventions de la FTQ-Construction en matière de santé et de sécurité, non seulement sur les petits chantiers mais aussi sur les chantiers de grandes importances. On se souviendra d’ailleurs de l’exercice du droit de refus par les travailleurs de la construction aux chantiers Rapides-des-Cœurs et Chutes-Allard avant les vacances d’hiver 2005.

Dans le cas qui nous occupe, les ponts roulants en opération sur le chantier de Péribonka, souffraient de sérieux défauts d’assemblage et de problèmes de fonctionnement, mettant en danger la sécurité des travailleurs. Les représentants des sections locales affiliées à la FTQ-Construction sont intervenus de manière à s’assurer que les risques pour la sécurité soient éliminés. François Patry, directeur du service santé et sécurité de la FTQ-Construction, appuyé par Louis-Marie Lepage, directeur de l’Est du Québec, a mené les débats sur les lieux de travail. Bien que, suite à son intervention, des mesures aient été prises afin de palier à l’urgence, François Patry poursuit ses démarches afin d’obtenir, de la part du maître d’œuvre et des employeurs, des garanties solides de manière à sécuriser le milieu de travail. Il devenait nécessaire de mettre un terme aux travaux superposés, source de danger, dont l’usage des ponts roulants alors que dans le même périmètre on procède à couler du béton à l’aide d’appareils munis de mats. Ces méthodes de travail, qui ont cours sur nos chantiers de construction, démontrent l’incapacité, chez de nombreux maîtres d’œuvre ou employeurs, à mettre en place une organisation du travail exempte de risque pour les travailleuses et les travailleurs de la construction. Ces situations expliquent aussi pourquoi la FTQ-Construction est présente sur les chantiers et continue de l’être.

Parmi les nombreux directeurs ou représentants à s’être présentés au chantier au cours des derniers mois, on retrouve : Marc Lafond de la section locale 100 des métiers de la truelle, Éric Miniaci de la section locale 777 des poseurs d’acier d’armature, Ken Pereira de la section locale 1981 des mécaniciens industriels, Daniel Lamarre directeur de la section locale 791G des grutiers, Pierre Pichette et Daniel Girard de la FIPOE, Yves Mercure directeur de la section locale 9 des charpentiers-menuisiers de même que Claude Caron et Camillien Bouchard, Louis-Marie Lepage, François Patry et Claude Bergeron de la FTQ-Construction, Rénald Grondin directeur de l’AMI et Daniel Tremblay.

RG/

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