Entente historique

Au terme de fructueuses discussions, les membres de la Fraternité nationale des charpentiers-menuisiers, section locale 9, et des poseurs de systèmes intérieurs, revêtements souples et parqueteurs-sableurs,section locale 2366,affiliée à la FTQ, pourront dorénavant travailler en Colombie-Britannique.
Une entente de réciprocité vient en effet d’être signée avec le Syndicat des charpentiers-menuisiers de la Colombie-Britannique qui permet aux travailleurs des deux organisations syndicales d’exercer leur métier librement dans les deux provinces.

«Ce contrat de libre-échange constitue un virage immense et un précédent historique dans le monde syndical canadien, explique le président de la section locale 9, Yves Mercure. En effet, c’est la première fois qu’un syndicat provincial se libère de l’emprise internationale pour conclure une entente avec un autre syndicat provincial.»

Vancouver

En vertu de cette entente, un ouvrier québécois qui veut tenter une expérience dans la province de l’Ouest n’est plus obligé de détenir la carte de compétence interprovinciale requise jusqu’ici. Dorénavant, le certificat de compétence du Québec sera accepté et reconnu par l’ensemble des chantiers de Vancouver et la majeure partie des chantiers de la Colombie-Britannique. Seuls les chantiers gouvernementaux demeurent inaccessibles. «De plus, ajoute Yves Mercure, nous avons obtenu de la Commission de la construction du Québec (CCQ) de mettre en place une entente de réciprocité avec le syndicat britanno-colombien afin que les cotisations de nos membres oeuvrant là-bas soient transférées au régime d’assurance et au régime de retraite à la CCQ.» Comme Vancouver accueillera les Jeux olympiques en 2010 et que la Colombie-Britannique est aux prises avec une pénurie de main-d’œuvre, cette entente constitue une excellente nouvelle.

D’autres projets

Par ailleurs, le président de la section locale 2366 veut faire taire les rumeurs. «Nous travaillons présentement sur d’autres projets susceptibles de permettre à nos membres de voyager à leur guise et d’explorer d’autres facettes de la construction, mentionne Yves Ouellet. Ces démarches ont été entamées il y a plusieurs années et s’inscrivent dans une perspective d’accroissement de nos services. C’est notre responsabilité de créer le plus d’ouvertures possibles pour que nos membres continuent de travailler et n’aient pas à subir de baisse d’emploi. Leur qualité de vie est une de nos priorités et toute notre équipe travaille en ce sens.»

Source : Fraternité nationale des charpentiers-menuisiers, section locale 9 et la Fraternité nationale des poseurs de systèmes intérieurs, revêtements souples et parqueteurs-sableurs, section locale 2366.

RG/