Lors de la commission parlementaire entourant le projet de loi 33, nous avons tous été témoin du manque de rigueur de la part des journalistes et de la part des parlementaires à l’endroit de la FTQ-Construction et plus particulièrement à l’endroit du représentant du local 791 sur la Côte-Nord, Bernard Gauthier.


Une femme se prétendant représentante d’un comité ad hoc a faussement accusé un représentant de la FTQ-Construction d’avoir agressé une femme sur le chantier de la Romaine.  De telles accusations ne peuvent être alléguées, traitées ni divulguées à la légère et pourtant c’est ce qui s’est passé.

Aucune rigueur dans le traitement de l’information, car dès le lendemain matin, nous avons appris que l’agression discutée en commission parlementaire n’impliquait ni de près ni de loin la FTQ-Construction et Bernard Gauthier.

Une douzaine de travailleuses de la construction ont organisé le 27 octobre 2011 une conférence de presse à Havre-Saint-Pierre afin de rétablir la vérité et s’attaquer aux propos tenus en commission parlementaire qui ont porté atteinte à la réputation des femmes de l’industrie.  Ce qui surprend de la démarche, c’est le peu ou l’absence de réaction tant de la classe politique que des médias qui pourtant avait grandement réagi aux propos non fondés contre la FTQ-Construction et Bernard Gauthier.

Cela laisse également entrevoir le fait indéniable que l’on réserve énormément d’espace aux détracteurs de notre organisation sans vérifier minimalement le bien-fondé des propos rapportés et des accusations gratuites portées à l’endroit de monsieur Bernard Gauthier de même qu’à l’endroit de la FTQ-Construction.  La question s’impose d’elle-même : «À qui cela profite?»