Selon cet article de La Presse, le chantier du CHUM dans le centre-ville de Montréal accuse 15 semaines de retards.

Essayer d’expliquer le retard du CHUM par la grève générale de 2013, par le froid ou par le fait que le chantier est au centre-ville n’a aucun sens. C’est pourtant ce qu’a essayé de faire le porte-parole du Collectif Santé Montréal en entrevue avec La Presse.

La réelle explication, c’est le manque de prévoyance, d’organisation du travail, de prise en charge de la santé et sécurité du travail et de communication avec les travailleurs. Citons quelques exemples pour prouver notre affirmation :
— La majorité des surintendants ne parlent pas français;
— On dénombre 189 dérogations à la santé et sécurité du travail sur le chantier du CHUM contre seulement 16 au CUSM;
— La principale entreprise derrière le Collectif Santé Montréal, (le constructeur espagnol Obrascon Huarte Lain), suscite aussi des inquiétudes financières dans ses autres projets majeurs selon La Presse.

La FTQ-Construction rappelle que les travailleurs et les travailleuses du Québec sont parmi les plus productifs au monde. Ils ont raison d’être fiers de leur travail et ne méritent pas de se faire blâmer pour des retards où ils n’ont aucun contrôle.