Le mardi 8 juillet 2008 – Voilà ce que la CSN-Construction appelle la «reconnaissance professionnelle»… Dorénavant, le travail des arpenteurs peut être fait par n’importe quel autre travailleur de métier!

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Arpenteur (article 4.01 3) de la convention collective):
Tout salarié autre que l’arpenteur peut, pour faire progresser son travail, utiliser des instruments de mesure, tels que niveau, transit ou autre appareil pour déterminer des mesures ou des élévations en autant qu’il ne s’agisse pas principalement d’un emploi d’arpenteur.
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Implications pour les arpenteurs 
Dans un contexte où il se travaille 124 millions d’heures annuellement, l’article 4.01 3), éloquente démonstration d’incurie de la part de l’Alliance syndicale, a des impacts moindres.

? Mais lorsqu’il ne se travaillera que 80 millions d’heures… Qu’arrivera-t-il des arpenteurs?

? Quel sera alors l’avantage d’embaucher un travailleur limité à son travail d’arpentage par rapport à n’importe quel autre travailleur de métier qui fait les deux pour le prix d’un?

? Qui défendra alors les intérêts des arpenteurs, leur compétence et leur droit d’exercer leur métier? L’Alliance syndicale? La CSN-Construction? Ceux-là mêmes qui reconnaissent leur incapacité à défendre la juridiction des arpenteurs en négociant leurs conditions de travail à la baisse?

Des augmentations de salaires? Vraiment?
La CSN-Construction vante l’augmentation de salaires qu’elle a obtenue pour les arpenteurs. À l’échéance de la convention collective, les arpenteurs bénéficieront du même salaire qu’un charpentier-menuisier…

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EN RÉALITÉ, CETTE AUGMENTATION EST NULLE. 

4,65$/ heure équivalent environ à 4 600$ de plus par année. Mais comme tout le monde peut désormais exercer le travail d’un arpenteur en toute légitimité, imaginons qu’un arpenteur perde minimalement l’équivalent d’un mois de travail tous les ans… ce qui représente environ 4 600$ en perte.
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Donc, les employeurs ont fait une excellente affaire sur le dos des arpenteurs, avec la complicité de l’Alliance syndicale!

Un rattrapage énorme à faire pour les arpenteurs 
Forte de sa structure par métiers et occupations, la FTQ-Construction croit fermement que la reconnaissance des compétences professionnelles est primordiale. Jamais la FTQ-Construction n’aurait laissé se conclure une telle entente sur le dos des arpenteurs.

 

 

Selon Roger Martin, directeur du secteur professionnel à l’AMI: «Pour l’AMI et les centaines d’arpenteurs de l’industrie de la construction qu’elle représente, il est clair que l’article 4.01 3) doit être enrayé de la convention collective.»

Le rattrapage sera énorme pour les arpenteurs au moment de la prochaine négociation. Ce n’est pas tout d’avoir des augmentations de salaires, encore faut-il pouvoir travailler!

Dossier des arpenteurs: la CSN-Construction reconnaît son incapacité à défendre leur juridiction 
Pour attirer le vote des arpenteurs, la CSN-Construction promettait des augmentations de salaires et la reconnaissance professionnelle.

Sans rapport de force, sans volonté politique et sans véritable vision syndicale, la CSN-Construction les a laissés tomber au moment de la négociation en les vendant carrément aux employeurs. Les conséquences sont désastreuses pour les arpenteurs dans leur volonté de faire reconnaître leur compétence professionnelle. La CSN cache la vérité et joue avec les mots.

MM/

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