La Commission de la construction du Québec (CCQ) est un organisme privé et paritaire au coeur du régime des relations du travail dans l’industrie de la construction. Ses dépenses dépassent les 120 millions de dollars par année, dont 65 % est payé par les travailleuses et les travailleurs de la construction en prélèvements et tarifications de toutes sortes. Quant au gouvernement, il verse un maigre 9 $ millions de dollars par année pour aider à la lutte du travail au noir. Un investissement très rentable pour le gouvernement puisque qu’il récupère des centaines de millions de dollars chaque année.

De l’aveu même de la présidente de la CCQ, Diane Lemieux, cet organisme « partage un demi-siècle de collaboration avec l’industrie de la construction. Cette collaboration est un enseignement pour le futur et doit se poursuivre. » Madame Lemieux n’a pas retenu sa propre leçon. Depuis son arrivée à la direction de cet organisme, elle a balayé du revers de la main tout cet héritage en multipliant les décisions unilatérales.

 

La « lionne de Bourget » est une personne qui agit sans consulter ou qui consulte après coup, qui décide ce qui est bon pour nous ou ce qui ne l’est pas, qui prive ses employés de leurs droits syndicaux, qui change les mandats de la CCQ, etc. Elle s’est entourée d’une cour qu’elle a imposée à l’industrie, sans consultation, sans autorisation et sans divulguer leurs conditions salariales. Elle cherche à régner en roi et maître sur la CCQ.

 

Elle est devenue la complice du gouvernement, qui depuis plusieurs mois, prétextant des cas d’intimidation, embauche des dizaines de policiers et d’enquêteurs. La CCQ n’est ni le lieu, ni l’endroit adéquat pour mener des enquêtes policières. Si le gouvernement veut le faire, qu’il le fasse, qu’il en assume les coûts et qu’il cesse de refiler la facture aux travailleurs. La CCQ ne doit pas devenir un poste de police ou un bureau du ministère de la Justice. Elle doit se concentrer sur ses mandats de relations de travail, de gestion de la main-d’oeuvre et du régime d’avantages sociaux.

 

Les décisions de Mme Lemieux touchent les 110 000 travailleuses et travailleurs que nous représentons dans leur vie quotidienne sur les chantiers. Ils en assument une très large part des coûts. Ils ne veulent pas seulement être consultés, ils veulent participer aux prises de décisions comme cela est le cas depuis la création de cet organisme.

 

Ces travailleurs ont librement choisi leur association syndicale, ils demandent que leur volonté soit respectée en accordant à leurs représentants le pouvoir décisionnel qui leur revient selon leur représentativité.

 

Le projet de loi 33 nous relègue au rang de minorité. Il met fin à un paritarisme basé sur la représentativité de chacun. Cet équilibre a permis à notre industrie de vivre une longue période de paix industrielle où le développement de notre industrie était une priorité.

 

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DIANE LEMIEUX

La reine de la CCQ

 

EXPÉRIENCES PASSÉES

 

  • Une carrière de près de 10 ans dans la prévention des agressions sexuelles.
  • Présidente du Conseil du statut de la femme.
  • Député démissionnaire du PQ (pourquoi ?).
  • Candidate défaite à titre de conseillère municipale à la ville de Montréal.
  • En prix de consolation, nomination comme chef de cabinet du maire de Montréal.
  • Court séjour dans le monde de l’audio-visuel et des médias.

 

 

CONNAISSANCES ET

EXPÉRIENCE DANS

LA CONSTRUCTION

 

Résultat à

l’examen

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LOUIS-PASCAL CYR

Le haut parleur de M me Lemieux

 

EXPÉRIENCES PASSÉES

 

  • Gravite dans l’entourage de Diane Lemieux depuis des lustres;
  • l’a suivie un peu partout dans ses nombreux emplois.

 

 

CONNAISSANCES ET

EXPÉRIENCE DANS

LA CONSTRUCTION

 

Résultat à

l’examen

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Jean-Guy Gagnon

La police de M me Lemieux

 

EXPÉRIENCES PASSÉES

 

  • A travaillé à la police de Montréal et a commandé l’escouade Carcajou.

 

 

CONNAISSANCES ET

EXPÉRIENCE DANS

LA CONSTRUCTION

 

Résultat à

l’examen

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À suivre !