La FTQ-Construction poursuit aujourd’hui sa campagne de maraudage syndical à Val-D’Or et Rouyn-Noranda sous le thème de l’embauche de travailleurs et travailleuses locaux et de la sécurité d’emploi.

Depuis sa fondation il y a plus de 30 ans, la FTQ-Construction demande la création d’un fonds pour assurer la sécurité des revenus des travailleuses et travailleurs. «Au Québec, on choisit la construction pour y faire carrière et il faut en être fier, précise le directeur général de la FTQ-Construction, Yves Ouellet. Choisir la FTQ-Construction, c’est choisir de se battre pour une sécurité sur les lieux de travail, mais aussi, une sécurité du revenu pour les travailleurs et travailleurs de même que leur famille.»

La FTQ-Construction entend également s’assurer d’améliorer les conditions de travail des travailleurs et travailleuses de la région, notamment au niveau de la santé et sécurité. «La FTQ-Construction ne fera aucun compromis sur la santé de ses membres», déclare son président, Arnold Guérin.

L’industrie de la construction est en effervescence en Abitibi-Témiscamingue. En plus des projets miniers, les secteurs résidentiel et commercial sont en forte expansion. Toutefois, les entrepreneurs viennent souvent de l’extérieur de la région et certains tentent de contourner les conventions collectives pour éviter d’embaucher la main-d’œuvre locale. «Nous promettons aux travailleurs et travailleuses qui se joindront à la FTQ-Construction de tout faire pour nous assurer qu’ils obtiennent les emplois auxquels ils ont droit», assure le représentant régional, Yves Laliberté.

Une assemblée publique s’est tenue hier à Val-D’Or et une autre est prévue ce soir à Rouyn-Noranda. «La force du nombre est primordiale pour obtenir de meilleures conditions de travail, conclut M. Ouellet. Choisir la FTQ-Construction, c’est choisir de se joindre à plus de 70 000 autres travailleurs et travailleuses qui forment ensemble 44 % de l’industrie.»