Contrairement à ce qui a été véhiculé par les médias, les routes au Québec ne couteraient pas 30 % de plus que le reste du Canada, mais bien de 2 à 7 % de moins! En effet, selon une étude de l’Union des municipalités, seulement l’asphaltage (la dernière couche de la route) couterait plus cher.

 

« Rappelons que l’UMQ s’est élevée contre l’affirmation qu’il en coûtait 36 % plus cher au Québec en dévoilant les résultats de sa propre analyse du rapport de Transports Canada. Les résultats de l’analyse de l’UMQ sont clairs : tenant compte de l’ensemble des coûts de construction et d’entretien sur le cycle de vie d’une route, il en coûte au contraire 2 % de moins au Québec que dans les autres provinces et territoires du Canada. »

Dans le contexte d’hystérie à l’égard de l’industrie de la construction, l’UMQ lance un appel au calme. Elle affirme que : « C’est en travaillant à partir d’une base commune qu’il sera possible de tracer un portrait aussi complet que véridique de la situation. Ces données, qui viendront expliciter les réalités vécues lors de l’attribution des contrats publics, permettront tant aux gouvernements qu’aux municipalités d’améliorer la gestion de la construction et de l’entretien des routes du Québec. » Pour l’UMQ, une enquête publique est prématurée. « Nous voulons laisser le temps aux mesures mises en place par le gouvernement pour mieux gérer les coûts. Si ça ne donne pas les résultats attendus, on sera d’accord pour une enquête », a dit le porte-parole de l’UMQ.

Comme plusieurs allégations exprimées à l’égard de l’industrie de la construction, les coûts de construction ont fait l’objet de rumeurs constantes sans être appuyés par des faits. Depuis le début de ce qu’on appelle désormais « la crise de la construction », la FTQ-Construction s’insurge contre la manipulation de la population par des « experts » et des journalistes à la solde de personnes ou de groupes voulant profiter de cet état de crise. Voilà une autre preuve que la FTQ-Construction à raison de dire que ce qui intéresse présentement certains médias du Québec n’est pas la vérité, mais d’offrir un spectacle à la population. Cette démagogie ambiante ne fait qu’obscurcir les véritables enjeux liés à l’industrie de la construction.

Rappelons qu’au Québec un travailleur de la construction travaille moins de 1000 heures par année. Une année complète de travail représente environ 1800 heures!

ED/