Léo Pelchat quitte le Local 62 du CPQMC (International) et se joint à AMI et à la FTQ-Construction

Mercredi, le 19 avril 2006. Léo Pelchat qui a occupé le poste de gérant d’affaires du Local 1275 de Québec de l’Union internationale des journaliers d’Amérique du Nord durant de longues années, quitte l’ «international» pour se joindre à l’équipe de l’Association des manœuvres inter-provinciaux (AMI) et de la FTQ-Construction.

Léo Pelchat couvrait les régions de Québec, la Gaspésie, le Saguenay et le Lac-St-Jean ainsi que la Côte-Nord. Bien connu du milieu des foreurs et des boutefeux, Léo Pelchat s’est toujours dépensé pour fournir un maximum de services à ses membres. Mais aujourd’hui, il fait le constat que le seul moyen dont il dispose pour bien faire son travail de représentant des manœuvres, des manœuvres spécialisés, des foreurs, des boutefeux, des arpenteurs et des scaphandriers est de se joindre à l’équipe de la FTQ-Construction.

Il y a quelques mois, le Local 1275 avait fusionné avec le Local 62. Léo Pelchat croyait qu’en associant son local avec le «62» cela permettrait d’offrir de meilleurs services à ses membres. Malheureusement, il faut beaucoup plus pour vraiment être à la hauteur des exigences nécessaires afin d’être en mesure de fournir au quotidien la meilleure représentation. «La mise en commun des ressources, le travail d’équipe, la compétence, le rapport de force adroitement exercé, personnellement, je crois que nul ne peut concurrencer la FTQ-Construction sur ces divers plans» de dire Léo Pelchat.

Selon Léo Pelchat, seule la FTQ-Construction est présente en région. 11 bureaux régionaux couvant l’ensemble du territoire Québécois et un personnel au service exclusif des travailleuses et des travailleurs de la construction. L’AMI, comme plusieurs autres sections locales de la FTQ-Construction, possède aussi ses propres représentants dans chaque région du Québec. De plus, la FTQ-Construction s’étant dotée d’une structure de services spécialisés, un représentant est capable de répondre à toutes questions d’intérêt pour les travailleuses ou les travailleurs dans un minimum de temps. Que ce soit en matière d’interprétation des conventions collectives, en santé et sécurité du travail, en formation professionnelle, les lois sociales ou autres, l’AMI et la FTQ-Construction sont en mesure de répondre à la demande. En décembre dernier, Léo Pelchat était sur le chantier d’Hydro-Québec (Rapide-des-Cœurs et Chutes-Allard) quand les travailleurs du chantier, appuyés par les représentants de la région et François Patry, directeur du service santé et sécurité du travail de la FTQ-Construction, ont exercé leur droit de refus en raison d’une situation dangereuse. Il a été en mesure d’en apprécier l’efficacité. «À la FTQ-Construction, le service de santé et de sécurité, c’est efficace à 100%, comme tout le reste. On pose une question… on obtient une réponse » d’ajouter Léo Pelchat.

Un autre important motif qui a influé sur la décision de Léo Pelchat c’est la mise sur pied par l’AMI d’une vraie structure syndicale pour les groupes professionnels. Comme on le sait, l’AMI a ouvert trois sections administratives : une pour les arpenteurs, une seconde pour les foreurs et les boutefeux et une dernière pour les scaphandriers. Il y a des années que les travailleuses et les travailleurs de ces spécialités attendaient la mise en place d’une telle structure. Or, ni l’International ni la CSN-Construction ou la CSD-Construction n’ont voulu poser de geste concret. L’AMI l’a fait et cela a été déterminant dans le choix qu’a fait Léo Pelchat. «Cette fois c’est fait et je me joint au syndicat qui tient sa promesse et devient ainsi le plus apte à représenter l’ensemble des titres occupations» d’ajouter l’ex-gérant d’affaires du Local 1275 des journaliers de l’International.

Rénald Grondin, directeur général de l’AMI, se dit fort satisfait de la décision de Léo Pelchat. «Je dois féliciter Léo Pelchat pour son grand sens du devoir. Il est évident que le geste posé par Léo doit être souligné. Peu de gens accepteraient, après avoir été directeur d’un syndicat, de reprendre un poste de représentant. Il est très clair dans mon esprit que Léo Pelchat le fait pour que les travailleuses et les travailleurs exerçant dans les titres occupationnels puissent bénéficier de meilleurs services. Ce geste doit être souligné, mais cela cadre bien avec notre équipe et il est évident que la venue de Léo ne saura que la renforcir» d’ajouter Rénald Grondin.

Pour sa part, Jocelyn Dupuis, directeur général de la FTQ-Construction, suite à une première rencontre avec Léo Pelchat, s’est dit fort satisfait des résultats des discussions. Les autres associations représentatives ne cessent de perdre leurs représentants au bénéfice de la FTQ-Construction. Après l’arrivée de Roger Huot, provenant des vitriers de la CSD-Construction, Éric Miniaci des poseurs d’acier d’armature et Conrad Cyr des serruriers en bâtiments, tous deux du Local 711 des métiers de l’acier de l’International, Ken Pereira du 2182 des mécaniciens industriels et Alain Pigeon, gérant d’affaires du Local 116, eux aussi de l’International, Dominic Bérubé des tuyauteurs du «144» et maintenant Léo Pelchat du Local 62 des journaliers de l’ «International», cela démontre que la FTQ-Construction est sans conteste l’«association représentative» la plus apte à représenter les travailleuses et les travailleurs de la construction.

«Restez bien branché, car la FTQ-Construction fera d’autres annonces aussi fracassantes dans les semaines qui viennent» de conclure Jocelyn Dupuis.

RG/