Le conflit de travail à la Commission de la construction du Québec (CCQ) entraîne de nombreux problèmes dans l’industrie, notamment, une recrudescence du travail au noir en cette période forte de mise en chantier, selon la FTQ-Construction.

Les nouveaux diplômés sont privés de leur carte de compétence et l’ouverture de bassins d’emploi qui permet d’intégrer de nouveaux travailleurs et travailleuses est paralysée. Alors qu’elle s’efforce d’irradier le travail au noir depuis des années, la FTQ-Construction constate que plusieurs personnes tentent leur chance de travailler sans avoir leurs cartes requises et sans déclarer les heures travaillées.

«Les pourparlers entre le syndicat et la direction doivent reprendre le plus rapidement possible», Yves Ouellet, directeur général de la FTQ-Construction

Ce matin, devant la présence d’une ligne de piquetage des employés et employées en grève de la CCQ devant le lieu de dépouillement des votes du scrutin pour changer d’allégeance syndicale, la délégation de sept observateurs de la FTQ-Construction n’a pas franchi le piquet de grève. Présent sur place, le directeur général de la FTQ-Construction, Yves Ouellet, a plaidé pour une reprise des pourparlers. «L’industrie de la construction est un levier économique important pour le Québec. Si ce conflit perdure, nous craignons grandement les conséquences», affirme M. Ouellet.

Rappelons qu’un conciliateur nommé par le Conseil du trésor a fait une recommandation aux deux parties. Le syndicat a accepté de la défendre devant ses membres alors que la direction de la CCQ l’a rejeté. «La direction de la CCQ s’engager à respecter le rapport du conciliateur et à reprendre le dialogue», termine M. Ouellet.