Le lundi 5 mai 2008 – Malgré le temps pluvieux, plus de 50 000 personnes ont joint les rangs de la Grande marche pour la santé samedi dernier, à Montréal.
Organisée sous le thème «Ensemble pour la santé» à l’occasion de la Fête internationale des travailleuses et des travailleurs, la Grande marche visait à rappeler au gouvernement que la population québécoise est en faveur d’un système de santé universel, gratuit et accessible à tous, peu importe la condition sociale. Ils étaient des dizaines de milliers à s’être déplacés, venus de toutes les régions du Québec, pour manifester leur attachement au système public de santé.

 

 

La Grande marche a rassemblé les membres et dirigeants des grandes centrales syndicales, mais aussi près d’une cinquantaine d’organismes de la société civile représentant différents milieux: communautaire, étudiant, féministe, universitaire, troisième âge, etc. Il y a de cela quarante ans, le Québec a choisi de se doter d’un système de santé équitable pour tous, considérant que l’accès à des soins de santé est un droit inaliénable dans notre société.

 

Aujourd’hui, le gouvernement ouvre de plus en plus la porte à la privatisation, multipliant les initiatives de cliniques privées. Inquiets pour l’avenir du système public, les manifestants se sont réunis pour manifester leur appréhension quant aux effets pervers du glissement du système de santé vers le privé.

 

 La FTQ-Construction, encore et toujours dans l’action! 
La FTQ-Construction était présente pour l’évènement, avec une imposante délégation de plusieurs centaines de participants. Plusieurs ont tenu à participer à cette marche accompagnés de leurs enfants, ce qui en a fait un véritable évènement familial.

 

La préservation d’un système de santé juste est un enjeu qui concerne l’ensemble de la société. Si nos parents et grands-parents se sont battus, il y a quarante ans, pour obtenir un système de santé universel, gratuit et accessible à tous, quelles conditions laisserons-nous aux travailleurs et travailleuses de demain?

Partout où la santé est largement privatisée, on constate que les coûts sont considérablement plus élevés, que les soins dispensés sont de moins bonne qualité, que la grande majorité de la population n’arrive pas à se payer une assurance privée… Est-ce vraiment cet avenir que l’on souhaite pour le Québec?

MM/

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