La FTQ-Construction est heureuse d’apprendre que les responsables présumés des alertes à la bombe à répétition qui ont eu lieu aux chantiers du CUSM et de l’hôpital Saint-Justine ont été arrêtés. Au cours des derniers mois, 18 appels de la sorte ont eu lieu sur ces deux chantiers.

La sécurité des travailleurs, la priorité de la FTQ-Construction

« Les appels à la bombe ont causé des torts considérables à nos membres sur ces chantiers. Plusieurs ont vécu des périodes de stress intenses lors des évacuations. D’autres ont eu d’importantes répercussions pour leur vie financière. Nous avons tout fait en notre pouvoir pour soutenir nos travailleurs qui étaient victimes de cette situation », rappelle Yves Ouellet, directeur général de la FTQ-Construction.

Au cours des derniers mois, la FTQ-Construction a réussi à établir, conjointement avec les maîtres d’oeuvre et les forces policières, des plans d’intervention en cas d’alerte à la bombe. Ces plans pourront être utilisés sur tout chantier de construction du Québec où une telle situation se reproduirait. « Avec ce moyen d’intervention, un appel à la bombe pourra être adressé plus rapidement, sans mettre la vie des travailleurs en danger et sans les obliger à manquer une journée de travail », se réjouit M. Ouellet.

Des excuses nécessaires

Les arrestations des derniers jours ont aussi permis d’apprendre que c’est un entrepreneur frustré qui aurait passé la commande au crime organisé pour faire ces appels à la bombe. Plusieurs acteurs politiques et journalistes avaient laissé entendre que ces appels à la bombe étaient la responsabilité des syndicats de la construction.

« Bien des gens aiment accuser les syndicats à tort et à travers. Ils estiment que c’est bon pour leur image publique. Mais quand vient le temps de confronter leurs accusations avec les faits, ils se trompent la plupart du temps. Ces gens, qui bénéficient d’une visibilité médiatique, doivent aujourd’hui faire amende honorable », conseille le directeur général de la FTQ-Construction.

« Au mois de juin dernier, on aurait cru que Guy Ouellette, du Parti libéral du Québec, était parti dans une véritable chasse aux sorcières. Ces propos étaient complètement déconnectés de la réalité. Aujourd’hui, on a enfin les preuves qu’il s’était trompé. S’entêtera-t-il à blâmer les travailleurs qui ont été victimes de ces appels à la bombe plutôt qu’à reconnaître son erreur? », s’interroge Yves Ouellet.