Le mercredi 28 mars 2007 – La FTQ-Construction occupait, aujourd’hui, les bureaux de la Commission de la construction du Québec (CCQ) partout en province pour manifester son opposition au nouveau projet de système de placement de la Commission. Après plusieurs heures de discussion, la FTQ-Construction obtient finalement satisfaction.

 

 

La FTQ-Construction a fait valoir ses questionnements et ses craintes quant aux objectifs visés par la mise en place d’un système automatisé de référence de la main-d’œuvre. En effet, des préoccupations pourtant fondamentales lorsqu’il est question de placement avaient été écartées dans l’élaboration du projet de la CCQ.

De par son expertise, la FTQ-Construction a été à même de faire reconnaître à la direction de la Commission la justesse de ses arguments quant à l’importance des relations humaines et à l’expérience des syndicats en matière de placement. Jean Lavallée, président de la FTQ-Construction, rappelle que «le placement est un mandat essentiel en ce qui concerne les relations avec les membres qui a traditionnellement toujours relevé des syndicats.»

 

Ainsi, la Commission de la construction du Québec, devant l’évidence même de la situation, reconnaît la position de la FTQ-Construction comme étant justifiée. La direction de la Commisssion donc s’est engagée à revoir et à réécrire son projet de système de référence de la main-d’œuvre et à le soumettre au conseil d’administration.

Obtenant gain de cause, la FTQ-Construction se dit très satisfaite du dénouement des événements et attend le nouveau projet de la Commission. «La FTQ-Construction est satisfaite de l’entente survenue cet après-midi. Mais à ce stade-ci, il apparaît évident que la FTQ-Construction ne permettra pas à la Commission de se substituer aux engagements qu’elle a contractés. Comme nous l’avons dit plusieurs fois aujourd’hui, la FTQ-Construction ne lâchera pas le morceau et s’il s’avérait que la Commission ne respectait pas sa parole, nous serons là pour la lui rappeler», d’exprimer Jocelyn Dupuis, directeur général de la FTQ-Construction, en fin de journée.

 

Richard Goyette, directeur général adjoint, rappelle que ce dossier pourrait avoir des répercussions tellement importantes et significatives pour les travailleurs et les travailleuses de la construction qu’ils se sont facilement mobilisés aujourd’hui pour exprimer, à travers la voix de la FTQ-Construction, leur mécontentement à la direction de la CCQ. Rappelons qu’ils étaient près de 3 000 à occuper les bureaux de la Commission sur tout le territoire de la province. Pour un premier avis à la direction de la Commission, il semble bien qu’ils aient lancé un message clair.

Les membres de la FTQ-Construction qui ont participé à cette journée de «revendication» ont démontré, encore une fois, leur capacité de mobilisation et l’intérêt qu’ils démontrent à l’endroit de leur structure syndicale. Responsables, bien informés et toujours prêts à assumer leurs responsabilités afin d’améliorer collectivement leurs conditions de vie et celles de leurs confrères, les travailleurs de la FTQ-Construction auront fait montre d’une solidarité que plusieurs leur envient.

En terminant, des rumeurs persistantes sont à l’effet que Donald Fortin, directeur général du CPQMC (International), aurait tenu à faire savoir à la Commission de la construction qu’il se dissociait des revendications de la FTQ-Construction. Il serait de mise de s’informer à savoir pourquoi Donald Fortin désire voir la CCQ faire main basse sur le placement.

La FTQ-Construction est l’association syndicale la plus représentative de l’industrie de la construction québécoise.

MM/

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