Le jeudi 26 mars 2009 – Imaginez un cours de perfectionnement sur les plus récentes technologies de forage hydraulique qui se donnerait sur le terrain avec de la machinerie dernier cri.

C’est maintenant possible grâce au leadership de l’AMI et de l’Association des foreurs et boutefeux en construction Québec (AFBCQ).

 

L’expertise de l’AFBCQ 
Un tout nouveau cours portant sur les techniques de forage hydraulique a été initié par l’AMI. Jean-Marie Jean, président de l’AFBCQ, a été désigné par la Commission de la construction du Québec (CCQ) à titre d’expert consulté pour l’équipement et la machinerie dans le processus d’élaboration du devis de cours.

 

Avec ses douze années d’expérience en forage sur divers types de chantiers, Jean-Marie était la personne tout indiquée pour collaborer à ce projet novateur: «Pour nous, à l’AFBCQ, il semblait plus que nécessaire qu’un tel cours soit mis sur pied. La technologie évolue et la réalité du travail à même les chantiers n’est pas toujours synchronisée avec la formation. Ce cours est d’ailleurs une demande qui provient des travailleurs.»

 

  Une première dans l’industrie 
Cette formation adaptée aux réalités de l’industrie à été rendue possible grâce à l’intervention de l’AMI et du directeur du secteur professionnel, Roger Martin. Afin de maximiser l’apprentissage des participants, les cours se déroulent dans une carrière de la région de Portneuf où sont installées des foreuses hydrauliques à cabine et à télécommande, comme celles que l’on retrouve sur les grands chantiers de génie civil notamment.

 

Bien que le cours sera offert officiellement par la CCQ dans les activités de perfectionnement pour les foreurs en 2009-2010, trois cours ont déjà été offerts et une trentaine de travailleurs de toutes allégeances syndicales ont été formés: «Les gars apprécient beaucoup ce cours parce qu’il colle à leur réalité. Plusieurs jeunes se sont montrés particulièrement enthousiastes quant à la possibilité de manipuler du matériel dernier cri. Pour l’ensemble des travailleurs, comme pour les foreurs et les boutefeux, ce type de formation nous permet d’être à jour dans nos connaissances; compétence et employabilité vont de paire», explique Jean-Marie.

 

Évolution et productivité 
Le passage de la technologie pneumatique à l’hydraulique permet, dans certains cas, de doubler la productivité pour les ouvrages de forage. À titre d’exemple, à sol comparable, une foreuse pneumatique permet d’avoir une productivité de 500 pieds linéaire par jour, comparativement à 1 100 pour l’hydraulique. Sur le chantier d’Eastmain-1-A, les travaux de forage pour une masse de roc de 1 500 000 m3 devant se répartir sur un échéancier d’un an ont été complétés en 8 mois. Bien entendu, un apprentissage des méthodes de travail est associé à ces technologies et c’est pourquoi une formation adéquate s’imposait.

 

Avec une telle incidence sur l’industrie, il est impératif que les travailleurs soient de la partie.

 

Depuis la création de l’Association des foreurs et boutefeux en construction Québec (AFBCQ), les choses évoluent à grande vitesse pour les foreurs et boutefeux et ce cours initié par l’AMI en est un autre bel exemple.

L’AMI représente 65% des foreurs et boutefeux en construction du Québec.

MM/