Le vendredi 17 octobre 2008 – La crise économique qui secoue nos voisins du sud tapisse ces jours-ci les couvertures médiatiques; portraits et analyses complexes se multiplient au fur et à mesure que l’inquiétude et la perplexité augmentent dans la population, même au Québec.

Si les experts financiers s’entendent globalement sur le fait que le Canada n’est pas exposé aux mêmes secousses que les États-Unis, il n’en demeure pas moins que les effets de la dégringolade des marchés boursiers se font sentir même chez-nous. Conséquemment, nombres d’épargnants se font du souci pour leurs placements et pour leur fonds de retraite.

Qu’en est-il du fonds de retraite des travailleurs et des travailleuses de l’industrie de la construction?
La FTQ-Construction, consciente de l’appréhension des travailleurs et des travailleuses, tient à donner l’heure juste. Certes, la crise économique aura des impacts sur le fonds de pension: c’est indéniable et inévitable.
La chute des investissements de plusieurs fonds de retraite ont de quoi faire peur. Toutefois, celui des travailleurs de la construction est en meilleur position, notamment grâce à sa politique de placement plutôt conservatrice.

Une politique de placement responsable
Mise en place pour parer exactement à ce genre d’éventualité, la politique stipule que la majorité des investissements doivent être des placements sûrs, limitant ainsi les capitaux à risque. De plus, les placements canadiens sont préconisés afin de restreindre les placements à l’étranger, protégeant ainsi une grande partie des placements contre les aléas des marchés extérieurs.

Ces différentes mesures font en sorte, qu’à l’heure actuelle, le fonds de retraite des travailleurs de la construction est moins affecté par ce qui se passe sur les marchés boursiers, lui conférant plus de stabilité.

Le spectre de 2001
Si le spectre de la dégringolade du fonds en 2001, suites aux évènements du 11 septembre, est toujours présent, il faut comprendre que la situation est loin d’être aussi dramatique à ce jour.
Considérant l’état des marchés, les placements perdent évidemment de la vitesse, il ne saurait en être autrement, mais ils ne piquent pas du nez. Tout est une question de temps; il faut surtout éviter les manœuvres brusques et expéditives. Une fois la stabilité retrouvée, les pertes générées seront amorties au fil des ans. Évidemment, la FTQ-Construction suit, pour vous, le dossier de très près.

MM/