La FTQ-Construction déplore que Jean-Marie Lamontagne de l’entreprise Construction l’avenir choisisse de s’offrir en spectacle dans un reportage à TVA au lieu de s’employer à respecter la réglementation et les conventions collectives en vigueurs.

 

Les faits :

• Le 6 mai 2010, un représentant de la Fraternité des charpentiers-menuisiers se présente sur le chantier de Mont-Jolie et constate que des travailleurs de la région du Lac-Saint-Jean y œuvrent.

• Le représentant constate également que la compagnie Construction l’avenir ne respecte pas le ratio apprenti-compagnon prévu par la réglementation.

• Le 6 mai 2010, le représentant appelle M. Jean-Marie Lamontagne pour lui faire part de ses observations.

• M. Lamontagne répond : « Je mène mon chantier comme je veux. » « Ce n’est pas vous autres qui allez me dire quoi faire. »

• Le 17 mai 2010, le représentant de la fraternité des charpentiers-menuisiers retourne sur le chantier pour voir si des correctifs ont été apportés.

• Il constate que la situation est restée identique.

• Le représentant appelle M. Lamontagne pour prendre un rendez-vous et discuter de la situation.

• M. Lamontagne rappelle le représentant pour l’avertir de ne pas mettre les pieds sur son chantier (la loi R-20 prévoit l’accès des représentants aux chantiers de construction).

• Le représentant se présente au chantier et est acceulli par un agent de la sûreté du Québec.

• Le représentant informe l’agent de police des dispositions des conventions collectives qui prévoient l’accès des représentants aux chantiers de construction.

• Le représentant de la Fraternité des charpentiers-menuisiers accède au chantier.

• Le représentant constate que la situation est demeurée identique.

• La Fraternité des charpentiers-menuisiers dépose des plaintes pour non-respect de la réglementation et des conventions collectives.

• Le 18 mai 2010, M. Lamontagne appelle TVA pour se plaindre de « harcèlement ».

M. Lamontagne a choisi délibérément de désinformer le public en imputant à la FTQ-Construction des actes de harcèlement inexistants. La compagnie de construction de M. Lamontagne ne respecte pas la réglementation en vigueur sur la mobilité de la main d’œuvre régionale ainsi que les dispositions de la convention collective en ce qui a trait au ratio compagnon-apprenti.

La FTQ-Construction a toujours privilégié l’accès prioritaire aux chantiers à la main d’œuvre régionale. Il en va du développement économique local des régions du Québec. La FTQ-Construction est très claire à cet effet : « Nous utiliserons tous les moyens légaux à notre disposition pour faire en sorte que les travailleurs de la région de Mont-Jolie aient priorité sur le chantier », affirme Yves Mercure, président de la FTQ-Construction et directeur-général de la Fraternité des charpentiers-menuisiers.
Des plaintes ont été déposées par la Fraternité des charpentiers menuisiers affiliée à la FTQ-Construction. M. Lamontagne a également été rencontré par des agents de la Commission de la construction qui l’ont avisé qu’il devait se conformer aux dispositions en vigueur.

ED/