Montréal, 25 octobre 2006 – Au printemps dernier, le coup d’envoi pour la création de groupes professionnels au sein de l’AMI a été donné. Chose promise, chose faite: se sont alors formées l’Association des arpenteurs en construction du Québec (AACQ), l’Association des foreurs et des boutefeux en construction du Québec (AFBCQ) et l’Association des scaphandriers en construction du Québec (ASCQ).

La création des exécutifs : une étape cruciale
L’étape suivante est la création des exécutifs de ces associations professionnelles. À ce sujet, Roger Martin, mandaté comme directeur du secteur professionnel par le directeur général de l’AMI, Rénald Grondin, mentionne pourquoi il préfère attendre à l’automne pour réaliser cette étape pourtant fort importante: « Nous avons choisi de créer les exécutifs des trois associations professionnelles plus tard à l’automne parce que, d’une part, nous attendions le transfère de tous les nouveaux membres de l’AMI suite au maraudage et, d’autre part, parce que nous voulions le faire pendant une période moins intense en terme d’activités. De cette façon, nous nous assurons que le plus grand nombre de membres possible puissent y participer.»

La création de ces trois secteurs professionnels est l’aboutissement de plusieurs mois de travail. Le projet, dès le début de son élaboration, a suscité un vif intérêt chez les travailleurs et les représentants. Plusieurs personnes ont signifié leur intention de participer et de s’impliquer au sein de leur association respective.

Pourquoi ces groupes professionnels?
Il faut mentionner que les enjeux sont non négligeables puisque l’AMI, avec l’appui de la FTQ-Construction, est le seul syndicat à reconnaître le statut particulier de ces occupations, soient les arpenteurs, les foreurs et les boutefeux ainsi que les scaphandriers. Dans les autres centrales, ils sont confondus parmi divers métiers et occupations, et parfois même non représentés, quant on pense au cas des plongeurs de la CSD, par exemple, qui se sont vus dans l’obligation de former une association à l’extérieur de leur syndicat.

L’AMI souhaite qu’il y ait une présence partout au Québec pour chacun de ces groupes, établissant ainsi une représentation provinciale pour ces occupations, tout en les dotant d’une structure syndicale transparente et démocratique. Une telle association professionnelle permet notamment que les particularités d’une occupation soient reconnues et que les priorités soient déterminées par les premiers concernés. N’oublions pas que l’AMI représente la grande majorité des foreurs et boutefeux de l’industrie de la construction au Québec, avec un taux de représentativité de près de 70%.

MM/

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