Le lundi 31 mars 2008 – Discussion, orientation et développement; les foreurs et les boutefeux s’organisent et se dotent d’un comité consultatif où foisonnent dynamisme et implication syndicale.

Se donner les moyens d’avancer
Roger Martin, directeur du secteur professionnel à l’AMI, est très fier d’annoncer la mise en place du comité consultatif des foreurs et des boutefeux: «L’Association des foreurs et des boutefeux en construction du Québec (AFBCQ) a vu le jour en 2006, au sein de l’AMI. Aujourd’hui, le besoin se faisait sentir pour ces travailleurs de se donner les moyens de leurs ambitions. Petit train ira loin comme on dit!» Rappelons à juste titre que l’AMI représente 60% des foreurs et 64% des boutefeux dans l’industrie de la construction au Québec.

Jean-Marie Jean, président de l’AFBCQ et du nouveau comité consultatif rappelle toute l’implication de l’évolution technologique relativement au travail des foreurs et des boutefeux: «En l’espace d’une quinzaine d’année, notre travail a considérablement changé. Les équipements et la machinerie nécessitent des connaissances et des compétences de plus en plus précises. Les matières explosives ont elles aussi beaucoup évolué, impliquant donc une nouvelle expertise pour les boutefeux. Il importe donc de se regrouper entre-nous pour voir à ces changements et aux préoccupations qu’ils suscitent.»

Le comité et son mandat
Ce comité d’orientation et de développement a pour mandat premier de s’enquérir des préoccupations des foreurs et des boutefeux, de prendre le pouls des travailleurs sur tous les aspects relatifs à leur travail, que ce soit en matière de santé et sécurité du travail, de formation professionnelle, de revendications en vue du renouvellement des conventions collectives ou encore en ce qui a trait à la reconnaissance professionnelle de ces travailleurs.

De façon à ce que tous les points de vue et toutes les réalités prennent part aux discussions, le comité est constitué de cinq membres, représentant l’ensemble des régions du Québec. Lors de sa première réunion le 18 mars dernier, le comité a statué que les rencontres auraient lieu deux fois l’an de façon à ce que les dossiers avancent à bon train.

Principales préoccupations
D’emblée, le comité a établi les principales préoccupations sur lesquelles ils se pencheront. Tout d’abord, en matière de santé et de sécurité du travail, le comité se préoccupe notamment d’une éventuelle révision des règles de sécurité relativement au travail des foreurs et des boutefeux. À ce titre, le comité exige que l’AFBCQ, qui représente les travailleurs concernés, soient concertés à ce sujet. Les évolutions technologiques et les nouvelles réalités sur les chantiers commandent que des modifications soient apportées et le comité estime être le mieux placé pour défendre les intérêts et la sécurité des foreurs et des boutefeux.

Ensuite, s’ajoutent aussi des préoccupations quant à la reconnaissance professionnelle. Renforcir la notion d’occupation exclusive dont jouissent les foreurs et les boutefeux fait notamment partie des défis que se sont donnés les membres du comité.

Les travaux du comité iront aussi du côté de la formation professionnelle avec des préoccupations particulières quant aux cours de perfectionnement offerts actuellement. Le comité souhaiterait que le contenu de ces cours soit actualisé de façon à mieux s’arrimer avec la réalité de l’industrie. Toujours dans la perspective de l’évolution technologique, il importe que les foreurs et les boutefeux aient accès à du perfectionnement de qualité qui leur permettra d’augmenter à la fois leur expertise, leurs compétences et leur productivité. Ainsi, le comité se penche sur la possibilité d’introduire un perfectionnement sur les foreuses hydrauliques à télécommande et à cabine de même que des notions sur les sautages avec des tubes de choc et des détonateurs électroniques.

Finalement, le comité se penchera bien entendu sur des demandes particulières en vue du renouvellement des conventions collectives, dans le but de faire progresser les conditions de travail générales des foreurs et des boutefeux dans l’industrie de la construction au Québec.

MM/0b45b55429a56c6d8b65931fd5c214fb

7ca833b7cdd63001a35cbf98d4bc48bb

296fc2313681124999e61ea76c8fbd40

510c591fdd47d4368d78507590bbb905

6259605b21f3a567fe6012ff5932156d

cdd7a6afcf261abf816af93b065a4943