Montréal, le 22 septembre 2006 – En matière de productivité dans l’industrie de la construction, le Québec se classe au premier rang en Amérique du Nord. Les travailleurs et les travailleuses d’ici sont reconnus à l’étranger, et ce dans plusieurs pays, comme étant une main d’œuvre de qualité, recherchée et prisée tant pour son expertise de haut niveau que pour ses compétences techniques et professionnelles. Voilà qui n’est certes pas le fruit du hasard, mais plutôt celui d’un régime de formation professionnelle et de perfectionnement bien ficelé et développé par les experts du milieu. En somme, l’industrie de la construction du Québec s’est dotée, en 1989(1) , d’un régime de formation professionnelle de haut niveau dans le but bien avoué de développer une expertise de premier rang dans le secteur de la construction, devenant, par le fait même, une référence dans le domaine.

Des bénéfices tant pour l’industrie que pour les travailleurs et les travailleuses
La FTQ-Construction croit ardemment que le régime de formation professionnelle permet non seulement à l’industrie d’être en tête de file en ce qui concerne la qualité de la main d’œuvre, mais elle permet aussi aux travailleurs et aux travailleuses d’évoluer de concert avec la création des nouvelles technologies. Le perfectionnement et le recyclage sont donc des pièces maîtresses pour le développement de nouvelles compétences.

La FTQ-Construction est un joueur très actif dans le dossier de la formation professionnelle et elle s’applique à en faire la promotion. À ce propos, Serge Dupuis, directeur de la formation professionnelle à la FTQ-Construction, mentionne toute l’incidence que le perfectionnement et le recyclage peuvent avoir sur la qualité de vie des travailleuses et des travailleurs : «La formation professionnelle, c’est un bagage de connaissances et de compétences important pour les travailleurs. Il ne faut pas oublier que nous sommes actuellement en période de quasi plein-emploi, mais il n’en sera pas toujours ainsi. Lors des périodes où les heures travaillées diminuent, ces acquis-là peuvent représenter des atouts majeurs pour trouver du travail.» Ainsi, la formation professionnelle et l’employabilité des travailleurs sont étroitement liées.

Le perfectionnement, ça rapporte…
Nombreux sont les travailleurs et les travailleuses qui ont choisi de suivre un cours de perfectionnement; pour l’année 2004-2005, ils étaient 14 406 participants(2) . La majorité d’entre-eux sont plus que satisfaits et ils sont désormais convaincus des nombreux avantages et bénéfices que peuvent leur procurer la formation professionnelle et le perfectionnement.
Un charpentier-menuisier de la région de Montréal, Jean-François Lafond, exprime sa vison éloquente du perfectionnement:
«Le perfectionnement, j’y crois parce que même si on s’estime compétent, il y a toujours place à l’amélioration (…) Même si on pense bien connaître les tâches qu’on exécute, on peut apprendre à les faire mieux, plus rapidement et de façon plus sécuritaire.» (3)

Le Fonds de formation des travailleurs de l’industrie de la construction
Ainsi, au Québec, la formation professionnelle est assurée par les parties syndicales et patronales, d’où la création du Fonds de formation des travailleurs de l’industrie de la construction (FFIC)(4) , qui a pour mandat de faire la promotion et de financer les activités de perfectionnement dont bénéficient les travailleurs et les travailleuses. En guise de soutien au perfectionnement, le FFIC assure notamment les frais d’inscription, de scolarité et, dans certains cas d’éloignement, des frais d’hébergement et de transport sont remboursés. Outre le soutien financier, il existe des nombreux avantages et incitatifs à suivre des cours de formation, tels que le droit au chômage et l’accumulation des heures travaillées, en plus de tout ce que peut apporter le perfectionnement tant au niveau professionnel que personnel : une hausse de la qualité et du niveau de vie, la satisfaction et l’accomplissement de soi.

(1) Pour de plus amples renseignements sur l’historique de la formation professionnelle dans l’industrie de la construction au Québec, lire le texte suivant : «Le dossier de la formation professionnelle».
(2) Chiffres de la Commission de la construction du Québec, direction de la formation professionnelle.
(3) Témoignages tirés du Recueil de témoignages de haute distinction, suite au concours Le perfectionnement j’y crois! (CCQ, FFIC, Plan de formation des travailleurs du secteur résidentiel).
(4) Site Internet du FFIC : http://www.ffic.ca/

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