Montréal, le 20 mars 2022. – En ce 20 mars, la Journée internationale de la francophonie marque également le coup d’envoi de la Semaine québécoise du français au travail. Pour l’occasion, la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) organise une série d’activités et d’actions importantes dans le dossier linguistique. « Pour la FTQ, travailler en français, c’est une condition de travail. C’est pourquoi la centrale revendique depuis sa fondation que le droit de travailler en français soit respecté dans tous les milieux de travail du Québec. La Semaine du français au travail est un moment privilégié pour rappeler aux travailleurs et aux travailleuses qu’ils ont le droit d’exiger de travailler en français », déclare le secrétaire général de la FTQ, Denis Bolduc.  

20 mars – Lancement d’une campagne sur le droit de travailler en français

La FTQ a mis de l’avant une nouvelle campagne promotionnelle orientée sur le droit de travailler en français ayant pour thème Le français au travail, c’est un droit. Une série de quatre affiches, mettant en valeur des membres de la FTQ, ont ainsi été produites rappelant que nous sommes en droit d’exiger que nos quarts de travail se réalisent en français, que le patron s’adresse à nous en français et que les réunions se déroulent aussi en français. Certes, un petit anglicisme peut parfois se glisser dans nos conversations, mais la langue française est riche en mots variés qui peuvent être utilisés par tous et toutes dans nos milieux de travail. La campagne a été possible grâce à une contribution financière de l’Office québécois de la langue française (OQLF). 

Pour voir la campagne :  https://ftq.qc.ca/francais-au-travail.

22 mars – Lancement d’une table sectorielle des travailleurs et travailleuses de l’appareil fédéral

Tout récemment, la FTQ réagissait avec déception au projet de loi C-13 sur la réforme de la Loi sur les langues officielles déposé à Ottawa. « Il est clair que le français et l’anglais ne sont pas sur un même pied d’égalité au Canada, parlez-en à nos confrères et consœurs à l’emploi du gouvernement fédéral vivant des situations clairement discriminatoires en ce qui a trait par exemple aux attributions de poste. Le gouvernement devrait d’abord entreprendre un exercice honnête sur ses propres façons de faire avant de déposer un projet de loi d’une telle faiblesse. De notre côté, nous n’attendrons pas! Nous réunirons dès le 22 mars des travailleurs et travailleuses de la fonction publique fédérale en comité de travail sectoriel pour que les choses changent! », ajoute Denis Bolduc. La table sectorielle aura notamment comme objectif d’œuvrer pour que le gouvernement fédéral, à titre d’employeur, s’assure que le français est une langue du travail légitime.

25 mars – Rencontre annuelle des membres des comités de francisation

C’est sous le thème Le français au travail, c’est un droit que se tiendra la 28e rencontre annuelle des membres des comités de francisation de la FTQ le 25 mars prochain en mode virtuel. Cette journée s’adresse aux militants syndicaux et militantes syndicales intéressés à la promotion de la langue française au travail et notamment à ceux et celles qui agissent à titre de représentants syndicaux et représentantes syndicales dans les comités de francisation.

Au cours de cette journée, les personnes présentes pourront entendre, entre autres, Alain Saulnier, journaliste et auteur du livre Les barbares numériques. Également au menu, une présentation de la firme Léger Marketing sur les grandes lignes d’un sondage mené sur la langue de travail et une présentation de Frédéric Lacroix, auteur et chercheur, s’intéressant à la question linguistique et plus particulièrement, à l’impact des institutions sur la vitalité linguistique. Il vient d’ailleurs de publier le livre Un libre choix ? Cégep anglais et étudiants internationaux : Détournement, anglicisation et fraude.

Pour plus de détails : https://francisation.ftq.qc.ca/actualites/rencontre-annuelle-virtuelle-membres-comites-de-francisation/